Besoin de faire une balade avec quelqu’un qui vient d’une autre planet

Je ne suis ni sorti ni reste debout aujourd’hui. Psychologiquement ou/et réellement je suis malade depuis lundi. J’ai passé quasiment toute la journée au lit en lisant mon roman et dormant bien sûr. Depuis le premier jour de confinement, envie d’acheter des « choses » me revient  régulièrement

Le premier jour c’était un tapis de yoga pour pratiquer yoga comme c’est ce qu’on fait le mieux seul dans un petit espace. Je voulais aussi acheter des tréteaux pour rallonger mon bureau où j’aurais passer longtemps. Décathlon est fermé ainsi que toute sorte de monsieur bricolage. Et si je fabrique ? Pas de bois à couper, d’ailleurs pas de machine pour faire des trous. 

Deuxième jour une paire de baskets m’a était indispensable pour pouvoir courir en ville. L’idée que je reporte depuis au moins 15 ans, m’a paru très sexy. Hélas aucune boutique dans la périmètre de ma maison (un appartement ! ) la vend. Tant pis, la paire que j’avais depuis au moins 7 ans pourrait m’être utile pour les rares balades que j’exerces autour de chez moi.

Je liste brièvement mes autres besoins (urgent):  t-shirt, pull (orange), des chaises très confortable, une table haute, d’autres livres (comme si j’en ai tout lu), le produit de cheveux, un batteur… 

Un sentiment toujours ambiguë m’entoure: qui ne m’empêche de sortir chez moi ? Est-ce une obligation ou une exemption ? 

J’ai besoin de faire une balade avec quelqu’un qui vient d’une autre planet pour parler de ma frustration de ces jours-là. 

Promenade coupable

Le fait d’avoir besoin de se confesser n’est pas une nouveauté. En tout cas, pas pour moi.

En revanche, confesser une ballade de quoi ? 35, non, 38 minutes cet après-midi, représente une certaine difficulté. Je me laisse fliquer par Google depuis déjà quelques mois. Mes trajets quotidiens sont enregistrés quelque part, dans une ferme à data qui détruit l’atmosphère, que sais-je.

Voilà. Enfin, c’est une version édulcorée.
Cette fois-ci c’est moi qui me suis retrouvé à essayer de brandir un sac pour faire comme si je faisais vraiment des courses, là où j’étais. Enfin, j’en faisais, un peu.
C’est tuant qu’il n’y ait pas même une polémique dans l’affaire, pas une cause à rallier ou à détruire.

São Paulo – dia 4

21.03 Hoje resolvi não fazer yoga. Tenho que fazer faxina e sei que essa tarefa já vai tomar tempo e energia. Na verdade estou me sentindo cansada. E com dor de garganta, sem pique para atividades muito físicas. Não sei se me forço (esforço), ou se deixo estar e fico o dia na cama. Dúvidas da quarentena…

No fim Não FIZ FAXINA

Dormi a tarde

Tenho comida para ficar até quarta-feira ou quinta-feira sem sair de casa.

Isso me acalma…