Monoprix

Nous sommes allés ce matin à l’hypermarché de la Place des fêtes, seul moyen de trouver des chevilles en plastique pour la tablette de la cuisine. L’appartement étant plutôt mal exposé, nous cherchons à ménager un poste de travail dans le coin de la cuisine qui est au sud : trois heures de soleil entre 9h30 et 12h30, c’est plutôt bon à prendre.

La queue, non pas “soviétique”, ni même “d’après-guerre”, est simplement contre nature, avec des distances de sécurité respectées.

Des clodos slaloment entre les clients. Des flics contrôlent la fraîcheur des attestations, qu’il faut présenter datées du jour. Une Parisienne, mère de famille branchée, gueule contre ses enfants : “on amène la corde à sauter, c’est pour que vous l’utilisiez, je la reprends pas”. Manière de dire à tout le monde : avec des enfants c’est le pire, j’ai droit à votre compassion.

Dans le magasin tout le monde est à touche-touche mais ça ne compte plus, on est dans le groupe des élus : ceux qui peuvent faire leurs courses.

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