Hier soir, sur Skype avec Ophir et Briac, nous avons parlé du confinement, plutôt du point de vue positif. Notamment la liberté que nous avons de gérer le temps, sans aucune contrainte extérieure, comme il n’y en a pas presque pas. En restant chez toi, tu fais ta plus grande contribution à la société, et dans ce cas, où est le mal de penser à soi ?
Un jeu de logique, super bien adapté à Skype, a suivi cette conversation. Il m’a décidément fait oublier mes préoccupations sur la suite des jours de confinement.
Réveillée avec des idées ambiguës sur le sujet d’hier soir.
Besoin de contact direct et d’action !
J’ai semé les graines de persil, tomate et basilique sous le soleil en écoutant une émission sur la pièce de Beckett En attendant Godot. J’ai aussi fait du levain pour le pain et le yaourt.
Puis, je suis sortie pour faire une balade en fin d’après-midi, comme hier, mais à vélo ce soir. Normalement ça me suffirait pour changer mon humeur, mais le confinement consomme plus d’énergie de mon ordre mentale. Symptômes du besoin d’une interaction réelle. J’ai cru avoir réglé ce problème la semaine dernière mais non. Mais un autre gros problème c’est ce qui nous (le globe) attend après le confinement ?
