On se réveille à 8h30. Le petit-déjeuner ne doit pas être trop riche, parce qu’aucun effort particulier n’est à prévoir.
Ménage complet de l’appartement, dans le soleil. Je rince les grandes plantes, sous l’artificielle pluie tropicale de la douche. Nous nous sommes répartis les tâches.
Préparation du déjeuner, après le survol de quelques articles de presse ; inutiles.
Je me remémore la communication collective d’hier avec d’anciens collègues du lycée américain à Istanbul. Ils m’ont semblé inchangés, comme à l’abri du temps dans leur résidence, précaires aussi, à la merci des permanents bouleversements politiques et économiques, comme les majordomes d’un parvenu aux finances mal assurées.
Libre, je me plonge à nouveau dans la lecture d’un roman de Jules Verne, voyage en voiture à cheval, à dos de dromadaire du côté de Kertch.
J’ouvre un recueil de poésies de Houellebecq pour mettre la main sur un vers qui décrirait le dimanche. Or, il manque les prémices d’une époque, perceptibles ce dimanche.
