Archives de catégorie : Mai 2020

başlamak

Başlamak benim için hala yeni sayılabilecek bir durum. Durma halinden eyleme geçmek. Karantina öncesinde akış bana başlamak için ya da başlama hissi için bir komut vermiyordu. Herşey kendiliğinden başlıyor bitiyor ya da devam ediyordu sanki. Oysa artık hiç bir eylem akışında değil. Evet bu artık akışta olan değil durgun bir su.

Balkon benim için başlangıç motivasyonu oldu son iki aydır. Görevini tamamlayan biri için bir ödül. İçinde olanlar belki iki aydır pek değişmedi ama hala takibe değer çekiciliğini koruyor. Evin dışında bir yer burası. çıkıp gitmişim gibi bir his veriyor burda oturduğum zamanlar.

Karşımda duran ıhlamur ağacı iki ay önceki kuru dallarından fışkıran yapraklarıyla sokakta görebileceğim herşeyin önüne geçti. artık sadece yaprakların arasından seçebildiğim serçeler görüyorum.

Ihlamur çiçek açınca güzel kokar. Söyleyeceklerim bu kadar.

À pied et à vélo

Hier, après les cours, je suis sorti à pied pour aller voir l’eau au Port de l’Arsenal. Je voulais vérifier que sa transparence était comme sur les photos du « Parisien » : avec les algues visibles. En descendant la rue de Belleville, j’ai été vivement ramené au réel par la pétarade des scooters. C’était une bonne idée de téléphoner à C. Notre échange a fait écran, m’a certainement évité de protester intérieurement contre les canards sans tête ; les autres.

Pourtant, dès la sortie de la maison, le trottoir devant le garage de notre voisin, réparateur de motos (et surtout de scooters), concentrait une population de jeune types, toujours prêts au combat de virilité de celui qui changera en dernier de place pour laisser passer les piétons. Soupirs à l’infini…

Après avoir récupéré mon vélo et roulé jusqu’au XIIe, j’ai prolongé la marche jusqu’au lac Daumesnil. La nuit qui monte et le paysage fabriqué des arbres et de la grotte, représentent un apaisement considérable. Je retrouve É, amical et inchangé.
Au retour sur mon vélo, à la nuit, mes jambes me lancent dans la montée rue de la Chine.

Ce matin une cycliste descendait la pente, depuis la Porte des Lilas, sacoches rouges à l’arrière, équipement complet pour une longue randonnée. Je crois que je ne vais pas tarder à faire la même chose.

Enfin TouT va bIen

Enfin le jour X est arrivé !

Au début du confinement j’avais une image très naïve de ce jour-ci : j’imaginais faire la fête et embrasser tous mes amis au milieu de la rue, soulagés, en souriant et en pleurant en même temps, dans une ambiance entre le carnaval et la fin de la coupe du monde au Brésil. 

Plus le temps passait je me suis convaincue de l’absurdité de mes pensées. Puisque le virus est toujours là et que ça suffit qu’on recommence « la normalité » pour qu’une deuxième vague y arrive, je ne me sens pas de tout de faire un pas trop grand pour l’instant. 

Par contre j’ai bien quitté l’appartement de L. comme prévu. Après 55 jours, j’ai croisé la ville en Uber. Il y avait de plastique partout, sur le banc, le sol et entre moi et le conducteur un rideau improvisé qui nous empêchait de nous regarder. Je n’ai pas vu son visage. Pas un mot échangé au delà du bonjour et d’un au revoir, bon courage. Il a parlé au téléphone pendant tout le voyage et le seul mot que j’ai pu comprendre c’était corona, corona, corona, répétait plusieurs fois. 

Par la fenêtre j’ai vu une queue immense devant le Darty à République. Je me suis demandé la vrai nécessité de ce gens d’y acheter. Pessimiste je me suis dit qu’ils profitent pour bien équiper leur maison en se préparant pour le prochain confinement. Encore plus des outils pour faire des bons gâteaux et du pain, avant qu’il ne soit pas trop tard. 

Ensuite aux Grands Boulevards l’embouteillage nous rappelait bien « le monde d’avant ». 

Je suis enfin arrivée chez moi après deux mois. Pas si différent comment j’avais imaginé : pas de poussière ni d’odeur étrange. Les plantes sont un peu tristes mais encore vivantes. Comme nous peut être.

Rien semble avoir eu lieu par ici…

J’ai l’impression que demain au réveil, je confirmerais que c’était juste un long rêve, comme ce matin, qu’après avoir un cauchemar au cours duquel ma dent était arrachée, je l’ai cherché avec ma langue en vérifiant qu’elle était bien là. 
Oui, tout va bien, je me suis dit.

(Ou pas. Mais qui le sait ?)

Merci et à bientôt

Que désirez-vous le lendemain du déconfinement ?

– Que l’on continue à applaudir tous les jours à 20h.
– Non, que l’on maintienne plutôt les appels sur Skype que les rencontres réelles.
– Non, que l’on reste dans la zone d’un kilomètre.
– Non non que l’on évite les contacts proches avec les autres.

Des jours fériés consécutifs tombant sur le vendredi, plus du grand soleil et l’air doux, fait que la sérénité se manifeste les week-end depuis deux semaines. Cela est différent, car c’est le dernier. N’empêche qu’hier, on est retourné au supermarché pour refaire un énorme plein de courses. Dans la queue je demande au monsieur :
– Vous faites la queue ?
– Oui, la queue pour Monoprix. (Voulant parler plus) vous avez écouté le discours de monsieur le primer ministre ?
– Non.

Ayant trop envie de me parler il cherche mon regard en faisant des gestes avec ses mains. Je regarde mon téléphone pour rattraper les nouveautés du déconfinement, sans rentrer en conversation direct avec quelqu’un. Ça fait plus de 50 jours que je n’ai pas eu un échange direct avec quelqu’un d’autre que Thomas.

Sortant du supermarché, on entend les dames assises sur le banc de la place parler de nos courses :
– Oh la la, c’est pourquoi tout ça ?  (en indiquant nos sacs remplis avec leur tête).

C’est vrai qu’avec les courses d’hier, il n’y aura pas besoin d’un tour alimentaire avant au moins 10 jours. Mais, à part la possibilité de rencontrer des amis, je ne suis pas encore intéressée par le bénéfice du plan officiel de déconfinement prévu par le gouvernement dans la zone rouge. D’une part, je me demande ce que nous ferons avec toutes les habitudes qu’on a tenu pendant deux mois : les balades, le jardinage, le pain, la lecture intensive, le yoga, l’écriture et bien sûr, la distanciation sociale ! et d’autre part, on se prépare à retourner aux anciennes habitudes.

Un ami qui vient d’entrer à Paris nous propose :
– Apéro sur les rives de Seine lundi soir ?

Une tache ardue : identifier le sentiment dont la proposition relève… excitation ou inquiétude ? impatience ou indifférence ?

TEMPO TEMPO TEMPO TEMPO

Je regarde la rue par le bacon et j’ai un moment de stupéfaction : je remarque que dehors tout est vert.

Ça fait 50 jours que j’y suis, avant il n’avait pas des feuilles dans les arbres. On a vu le printemps passer par la fenêtre. Elle semble très évidente cette constatation.   

Mais ça m’étonne en fait cette perception du passage du temps. Beaucoup de temps, assez long, pas assez, un hors-temps ?

La vie, malgré tout, elle est là, elle pousse.

Le temps, il n’a pas arrêté, malgré nous.

Sacré temps.

(C’est très bête mais je suis remplie d’espoir).

Ainda assim acredito
Ser possível reunirmo-nos
Tempo, Tempo, Tempo, Tempo
Num outro nível de vínculo

Tempo, Tempo, Tempo, Tempo

Oração ao tempo, Caetano Veloso

La vie normale // Normal Hayat

// sonra Türkçe

L’odeur du jasmin que j’ai arraché du jardin, au croisement de la rue Agustin Thierry et de la rue Compans remplit le salon.
L’odeur de jasmin dans le pot de la fenêtre va-t-elle avec le kebab d’en dessous ?

Depuis quelques jours, une vague de stress se fait également sentir. Lorsque je ressens cette humeur deux jours consécutifs, le sentiment se double et il semble que quelque chose se passe depuis 4 jours. Le temps devient lourd. Mes rêves deviennent également sombres. Je me réconforte en pensant aux promenades que je ferai le matin.
Il y a des changements dans le quartier. De nombreux commerçants ont commencé à ouvrir, bien que le confinement se poursuive. La laverie d’en dessous est ouverte depuis le 1er mai (confiné) et pour son voisin j’avais déjà réservé un article en l’honneur de son ouverture. Le plus rigolo, c’est le bar de la rue des Rigoles, qui sert des boissons à l’entrée. Je ne comprends pas en quoi c’est intéressant, alors que le temps a commencé à se gâter depuis une semaine. Non seulement les fleuristes et les librairies, mais les quincailleries sont également ouvertes. Je m’imagine faire la queue derrière quelqu’un qui ne sait pas quel livre acheter. Quelle patience…
Les nuits où le bruit de voiture était absent sont finies. J’ai entendu les voix des passants jusqu’à 2-3 heures samedi soir. (Oui, le sommeil n’est pas mon domaine de prédilection). Bref, tout le monde a commencé à se préparer à retourner à la vie urbaine.

Malotru au Bureau des Légendes, s’inquiétait également de retrouver sa vie normale. Et moi, je suis occupée à différencier la vie normale que je vis actuellement de celle d’avant. C’est comme si la question des responsabilités, qui m’avaient été enlevées depuis longtemps à cause du confinement, viendrait se poser à nouveau. Parce que j’ai l’impression d’avoir fait ma sélection de vie normale d’une manière différente d’auparavant. Ça ressemble à la nouveauté que j’avais ressentie lorsque j’ai arrêté de fumer. La question c’est : est-ce que je vais tenir le coup ?

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Salon masasının üstündeki yaseminin kokusu burnumu yokluyor sanki. Bir kaç aksam önce Rue Agustin Thierry ile Rue Compan’in kesiştiği yerdeki binanın bahçesinden koparmıştım. Pencerenin önündeki saksıdaki yaseminin kokusu da aşağıdaki dönerciye gidiyor mu acaba ?

Bir kaç gündür bir stres dalgası yokluyor bir yandan da. Bu duygu halini iki gün üst üste yaşayınca, hissiyatı ikiye katlanıyor, 4 gündür böyle şeyler oluyor gibi geliyor. Zaman ağırlaşıyor. Rüyalarım da karanlıklaşıyor. Sabahları gün içinde yapacağım yürüyüşleri düşünerek rahatlatıyorum kendimi.

Değişiklikler var mahallede. Bir çok esnaf açmaya başladı, karantina devam etse de. Hemen altımızdaki çamaşırhane 1 Mayıs’ta, yanındaki dönercinin açılışının şerefine zaten bir makale ayırmıştım. Çiçekçiler, kitapçılar ve hırdavatçılar da açıldı. Kitapçıların önünde de sıra oluyor artık. Düşünsene hangi kitabi alacağını bilmediğin bir Parislinin dükkândan çıkacağı zamanı göze alarak sıraya girdiğini ! Ne sabır ama…

Artık araba seslerinin hiç olmadığı geceler de bitti. Cumartesi gecesi 2-3’e kadar yoldan geçenlerin seslerini duydum. (Evet uykum son zamanlarda zirve rahatsızlığını yaşıyor.) Kısacası herkesler şehir hayatına dönme hazırlıklarını yapmaya başladı.

Bureau des Legendes’daki Maloutru da normal hayatına dönmek için endişeleniyordu. Bense su anda yasadığımın normal hayattan farkını ayırt etmekle meşgulüm. Sanki bunca zamandır bana karantinadan dolayı dokunmayan sorumluluklar hesap sormaya gelecek gibi. Çünkü ben normal hayat seçimimi eskiye göre farklı bir yönde yapmış gibi hissediyorum. Aynı sigarayı bıraktığımda hissettiğim yenilik gibi bir duygu bu. Mesela bunu ise bunu sürdürmek sürdüremeyeceğim.

Perdre

Ça fait dix jours plus au moins que je me suis perdue : entre l’annonce de l’annulation du festival d’Arles –pour qui je travaille -, le « deuil » du projet interrompu et la nécessité de créer une nouvelle routine. Au début, j’ai eu le cœur serré. L’annonce a été violent. J’ai essayé de penser à ce que je ferais pendant le chômage technique, d’ici jusqu’à la fin du contrat en juillet (et après à la recherche d’un nouveau boulot !). C’est la première année depuis trois ans que je ne passerai pas mon séjour de deux mois à Arles.  

Ensuite j’ai ressenti une liberté immense, une excitation, l’opportunité de créer, de se réinventer de nouveaux scénarios. Dessiner ; écrire un projet de recherche de post-master, apprendre à renderizer des maquettes 3D ; préparer mon CV et portfolio pour faire des candidatures spontanées ; créer un livre avec des images du confinement. Bref. Mes journées de la semaine dernière ont été très flottantes, jamais concentrée.

Vendredi, premier mai, comme pour respect à cette journée, j’ai décidé de laisser tous les possibles projets en suspens. J’ai décidé de m’arrêter, de ne pas être productive.

J’ai pris un livre au hasard, sans avoir aucune idée de son contenu et de son origine, dans la bibliothèque qui ne m’appartient pas. Pendant sept semaines j’ai observé ce livre « l’Art de perdre » sans ne jamais l’ouvrir avec un mixte d’intérêt et méfiance. Je n’aimais pas le titre, il me semblait livre de développement personnel. Il me dérangeait. Depuis vendredi je suis complétement submergée par l’histoire de ce roman sur la fuite de la guerre en Algérie, sur le dépaysement forcé et la recherche des identités. Je me laisse oublier en suivant Naïma qui essaie de tracer son histoire en rassemblant les fils perdus et silencieux des souvenirs de sa famille.

« Tous les trois continuent à marcher en silence sur les champs hivernaux. Ali se retourne parfois vers ses deux fils ainés et il pense, sans oser leur dire mais en espérant qu’ils puissent le comprendre : Regardez bien tout ce qui se trouve autour de vous, fabriquez-vous des souvenirs de chaque branche, de chaque parcelle, car on ne sait pas ce qu’on va garder. Je voulais tout vous donner mais je ne suis plus sûr de rien. Peut-être que nous serons tous morts demain. Peut-être que ces arbres brûleront avant que j’aie réalisé ce qui se passe. Ce qui est écrit nous est étranger et le bonheur nous tombe dessus ou nous fuit sans que l’on sache comment ni pourquoi, on ne saura jamais, autant chercher les racines du brouillard. 

C’est à partir de là qu’il n’y a plus de vignettes, plus d’images aux couleurs vives que l’âge a délavées jusqu’aux pastels qui rendent toute scène charmante. Elles sont remplacées par des morceaux tordus ressurgis des souvenirs de Hamid et retravaillés par des années de silence et rêves hirsutes, éclats d’information que lâche Ali au détour d’une phrase avant de répondre le contraire quand on l’interroge, bribes de récits que l’on dirait tirés de films de guerre sans que personne n’ait été là pour les vivre. Et entre ces poussières, comme une pâte, comme du plâtre qui se glisserait dans les fentes, comme les pièces d’argent que l’on fond sur la montagne pour servir de montures aux coraux parfois gros comme la paume, il y a les recherches menées par Naïma plus de soixante ans après le départ d’Algérie qui tentent de donner une forme, un ordre à ce qui n’en a pas, n’en a peut-être jamais eu. »

(L’Art de perdre, Alice Zeniter, Ed, Flammarion, p. 121)

Sport

J’ai fait l’effort de chercher sur Youtube une vidéo de gymnastique, de musculation pour être précis.

L’enjeu est pour moi de taille : accepter de m’entretenir sans le prétexte du déplacement. En effet, si j’aime faire du vélo ou marcher c’est parce que l’utilisation d’un moyen de transport permet, justement, le trajet qui est, en quelque sorte, le récit d’un voyage. Au contraire, les longueurs de piscine, le jogging, à plus forte raison la gymnastique et, qui plus est, à la maison, m’étaient jusqu’alors impossibles parce que trop abstraits.

Disons, pour tenter une comparaison, que la gymnastique correspond à la lecture d’un essai : s’entretenir physiquement c’est un peu comme apprendre sans récit, sans l’aide d’un récit qui fait oublier à quel point l’apprentissage peut être forcé. Au contraire, donc, le tour de vélo, qui suppose un but de promenade, enrobe le sport sous un glacis de paysages, sous l’excuse du lieu où aller.

Il est désormais trop tard pour user de stratagèmes : je peux faire du sport.

rêve 03

Je n’ai pas rêvé. Pourtant hier soir, après avoir vu Phenomena de Dario Argento j’étais persuadé que ma nuit serait faite de cauchemar. Au moins un, j’étais peut-être à la recherche de cela après tout. J’en suis au troisième Dario Argento en à peine 7 jours.
D’abord Suspiria, une atmosphère angoissante. Des lumières oniriques et faites de brouillard, teintées de bleue et de rouge. S’y ajoutaient, sur les parois de ma chambre les ondes bleutées du gyrophare des camions de pompier qui passaient à travers la vitre, tout cela en pleine nuit. Il n’y a pas eu de cauchemar.
Quelques jour plus tard, Ténèbres. Une erreur probablement m’impose un doublage en italien, l’action se situe en Italie, des acteurs italiens, d’autres américains, je ne sais plus trop s’il s’agit d’un doublage ou de la version originale, je ne fais pas attention à chaque mouvement de lèvres. L’acteur principal lui est américain, c’est d’ailleurs flagrant, et il est clairement doublé, c’est flagrant aussi. Peut-être que cela me permet de prendre un peu de distance avec les égorgements à coups de rasoir et les coups de hache qui découpent des omoplates. Bref, toujours pas de cauchemar.
Hier donc c’était Phenomena. Quelques frissons vers la fin du film mais surtout l’expression d’un certain dégout. Trop d’insectes et de larves. De corps en pleine putréfaction. Le corps baigné de Jennifer Connelly, encore adolescente, dans une eau marron, on dirait des excréments, de la pleine merde jaillit des égouts mais ce sont des armées d’asticots et des bouts de membres à moitié rongés, visqueux, en train de se liquéfier. Son corps plonge er replonge dans la mélasse. C’est la noyade. Des hauts le coeur, la scène m’incomode, un peu. Les asticots me rappellent les milliers de vers séchés que j’ai vu l’autre jour dans la poussière qui gît dans le plancher lorsque j’ai soulevé une latte de parquet. Et le visage déchiqueté de l’enfant infirme, les larves qui s’y baladent, puis les mouches qui massacrent le tout. Cette nuit, j’en suis sûr, les cauchemars seront là. Retirer le t-shirt pour prévenir les litres de transpiration qui inonderont les draps. Et si les asticots sous le plancher se réveillaient et venaient me ronger le visage pendant la nuit ? J’éprouve le besoin d’allumer la lumière pour reprendre contact avec la réalité, ce n’est pas suffisant et je visionne quelques vidéos pathétiques de plateaux télévisés invitant de jeunes personnes à montrer un de leur talent. Je visionne en diagonale, je ne comprends pas trop ce qu’il y a à gagner. J’éteins finalement la lumière, j’ai retrouvé un peu de légèreté et peux m’endormir calmement.
Une erreur sans doute qui m’éloignera de Dario. Aucun cauchemar ne s’est emparé de mon corps cette nuit. Quel dommage.
Ce matin, pour reprendre contact avec un univers paranormal j’écoute à pleine balle la BO de Phenomena.
Iron Maiden
Motorhead
Goblin
et le titre Phenomena de Claudio Simonetti, je conseille, de préférence dans un environnement confiné et dans la solitude la plus extrême.