Archives de catégorie : 25 mars 2020

haykırış

iki gün önce attığım başlık bu. Oturup yazamadım hiç. Çocuklar ufak çaplı bir kriz geçirdi. En son Aren ‘artık dışarı çıkmak istiyorum’ diye haykırdığında pes ettim. Dün zamanımın neredeyse tamamını onunla geçirdim. görünüşte pek tatmin olmamış gibiydi. sonra biraz olsun eğlenmeye ve daha istekli resim yapmaya başladı. anladım ki benim de dikkatim dağınıktı ve bütün gün hiç birşey yapmamama rağmen onu dinlemek için hiç çaba harcamamıştım. uzun uzun saçmalasa da bir süre sohbet ettik ve anlattıklarını dinledim. zamanla daha anlamlı diyaloglar kurmaya başladık. sanırım tek istediği onaylanmak. belki de bu yüzden bugün daha sakindiler.

sonra oturup bazı kararlar aldım.

ilk önce zamanın yavaş akmasına karşı direnmemeye ve daha çok odaklanmaya çalışacağım.

Çocuklarla tıpkı eskiden yaptığım gibi yani okulda oldukları zamanlar gibi gün içinde belirli bir zaman dilimi ortaklaşacağım. Her an onlarla birlikte olmanın ve onlar için endişe duymanın gerginliğinden kurtulmak istiyorum. anladım ki bu düşünce benim de dikkatimi dağıtıyor ve onlarla güzel zaman geçirmemi engelliyor.onların giderek öğretmeni olmak istemiyorum. Evin içinde bile olsak bağımsız zaman geçirmelerini istiyorum.

daha az kural ve daha çok fikir alışverişi. kural koymak ardından kuralların işleyişini takip etmeyi gerektiriyor ve bu çok yorucu bir iş. üstelik hiç takdir görmüyor. (bunu nasıl uygulayacağım konusunda net değilim hala 🙂

Sosyal medyaya daha az bakacağım. Çünkü şu an bana en az iyi gelecek şey tanımadığım insanların özel hayatlarıyla harmanlanmış korona haberleri.

Eskiden işten geldiğimde yaptığım gibi bana yeterli geldiğini düşündüğüm kadar odamda hiç birşey yapmadan oturacağım. (kendimce bir meditasyon)

Her gün yeni kararlar almaya enerjim var ve bu kararların sonuçlarını görecek kadar zamanım.

Nuisances

Il est déjà temps de faire un recueil des changements impliqués depuis huit jours. À Paris, ils sont certainement flagrants pour bon nombre de personnes, n’empêche, il faut les noter pour ne pas les oublier. Ce sont avant tout des nuisances en moins.

  1. La cheminée du Döner, habituellement allumée de 8h à 23h six jours sur sept : ronflement qui nous oblige à fermer une porte.
  2. Les odeurs permanentes de viande en décongélation dans les escaliers.
  3. La porte qui claque à l’entrée du bâtiment.
  4. La poubelle toujours pleine de cartons et de détritus venant du même restaurant.
  5. Les vibrations des machines à laver et des sèche-linge.
  6. Les odeurs de cuisine du restaurant asiatique.
  7. L’absence d’éclats de voix provenant du bar à chicha d’en-face à 2h du matin, jusqu’à 2h30. Il est désormais possible de dormir sans boules Quies.
  8. La circulation automobile plus que réduite. Non, l’honnêteté commande d’écrire : LA CIRCULATION AUTOMOBILE RÉDUITE.

Il en faudrait moins à n’importe qui pour conclure de cette liste que son auteur déteste la ville, les commerces, la cuisine orientale, la voiture. Profitez-en, il est toujours si agréable de trouver son prochain plus étriqué et pénible que soi.
Pourtant il s’agit d’autre chose : je parle de mille concessions que l’on fait parce qu’on doit les faire.

Nul bruit à l’horizon, nul cris dans les nuages ;
La journée s’organise en groupes d’habitudes

Michel Houellebecq, Le Sens du combat, “Séjour-club”, 1996

Cuisine

Le confinement est prolongé jusqu’à 5 may, au moins. Entre les vagues d’inquiétudes, j’était partiellement et mal connecté à mon cerveau. 

Le mercredi est un demi dimanche, le jour de faire des petits travaux dans l’apparement. Afin d’améliorer la vie dans la cuisine, on s’est activé. Mais j’ai laissé Thomas seul de s’activer pour que je me déprime au lit tranquillement. 

Pendant ce moment j’ai reçu un appel sympa d’Ömer, ensuite duquel je me suis chabormillé (eh oui, c’est un nouveau mot qui désigne l’état d’esprit face à 25 mails-certains non lu repoussé-tous contenant des liens a cliquer sinon proposition des articles et les ouvrages a lire, alors que tu es sur la même page depuis début de travail, et on ne parle pas de WhatsApp), toujours dans mon lit. 

Pas besoin de dire qu’à propos de travail de thèse je n’ai rien foutu. Je suis sortie pour faire une balade, mais les rues m’ont parue comme mon état d’esprit glauque. Au retour j’ai reçu la carte montrant heure par heure le nombre de morts de Corona dans le monde.  

Heureusement on avait un apéro skype avec Hugo et ensuite un autre appelle cool avec Ophir. Et enfin j’ai enchaine ma soirée avec un long-cool appel téléphonique avec Elvan. Comme si on était ensemble. 

On dirait que ma vie social-virtuel est bien amélioré. 

Antakya usülü süslemeli humus

corona mask

C’est une répétition d’hier en termes de symptômes du bonheur. Faut peut-être se rappeler que pendant que rien ne fonctionne comme d’habitude pourquoi se faire la pression sur ce que je n’arrive pas à faire. Normaliser la situation, ralentir le flux du temps… Je suis fatigué d’y penser. J’ai envie de me concentrer, de me contenter et non pas à me culpabiliser de ne penser qu’à moi.