
Avec le bon petit soleil ce matin, je me suis bien motivée en me disant : tu vas te laisser le moment de relaxation, comme ce couple d’en face.

“Kurabiye” (sablé), jusque là je n’en ai jamais fait parce que ça prends un temps fou de tout préparer. Mais nous avons un temps fou n’est-ce pas ? “Quiche” : prends un certain temps quand même.
Après avoir passé trois jours d’affilée à faire les recettes les plus laborieuses et en appelant les amis, ce jour là je vais travailler.
Je me sens calme comparé au premier jour face à des attaques d’informations venant de groupes de mail / WhatsApp. Néanmoins, je suis obsédée par les expressions que les gens emploient pour exprimer cette bizarrerie.
« Crise inédite »
« Dystopie que nous vivons »
« Cette expérience de confinement »
Bref. Le mot « confinement » risque de me dégoutter bientôt car on va l’entendre plus longtemps que je croyais. Les rumeurs disent que ce mode de vie durera jusqu’à l’été, voire fin d’été.
Je me concentre donc sur ce couple qui prend les choses avec légèreté mais 1m de distance (voire 2).
