Cartograhie -Parcours vélo – anne debernardi


A l’écoute de l’enregistrement, j’ai d’abord relevé tout ce qui était dit : les informations visuelles, les sensations, les impressions, les jugements, les souvenirs…. Face à la quantité d’informations, j’ai vite réalisé que toutes ne tiendraient pas sur une même feuille ; cette contrainte matérielle m’a décidée à procéder à une sélection ; alors, qu’est-ce qui m’intéressait dans cette parole ? Qu’est-ce qui m’interpellait ? Quel pouvait être, dans ma propre pratique de recherche, l’intérêt d’une telle méthodologie?
Je choisis de privilégier les jugements et sentiments -positifs et négatifs-, évacuant ainsi toute description neutre du paysage et toute information topographique. J’obérais ainsi la spatialité du trajet au profit de certaines informations sensibles (sentiments/jugements, perceptions).
Une autre des contraintes –que je m’imposais- était de faire apparaître les manières de dire (qui sont au cœur de ma démarche de recherche). J’optais donc pour conserver les informations retenues sous forme de citations que j’organisais autour de deux axes : l’un figurant le jugement (du négatif au positif), l’autre figurant le type de perception (visuelles ou liée à la sensation).
Finalement se dégagent deux catégories : les appréciations portées sur le confort et celles portées sur la paysage.