Filtre d’observation_L.L.

Carte réalisée pour l’Atelier sur les conflits voitures/ piétons.

Pour cet atelier, nous devions chacun choisir un filtre différent pour observer notre campus et tirer une carte de cette expérience.

Situation et rôle du cartographe

De mon côté, j’ai trouvé intéressant de continuer sur la question de la place des voitures dans l’aménagement urbain du campus, notamment par rapport à ma dernière carte. C’est-à-dire, être en mesure de mettre en avant les dysfonctionnements et les conflits qu’il existe entre les usages piétons et les usages automobiles. Pour cartographier cet aspect, j’ai privilégié une observation de terrain afin de trouver les principaux endroits avec une forte densité humaine et les endroits où la voiture détermine ou monopolise l’espace. Je me suis aussi bien évidemment sur mon expérience préexistante sur le campus. J’ai ainsi essayé de retranscrire au mieux l’espace en représentant le bâtiment des ponts comme bâtiment central de ma carte.

Processus cartographique

Afin d’annoter le maximum d’information, j’ai pris des notes sur mon iPhone, ainsi que pris quelques notes avant de rendre sur le terrain, notamment en regardant une carte du campus. Ainsi, mon expérience sur le terrain m’a permis de valider si le terrain me paraissait hostile à un usage piéton ou pas.Une fois de retour dans notre salle de classe (chauffée, heureusement), j’ai tout d’abord tracé le parcours qu’on avait réalisée. Par la suite, j’ai privilégié des points de repères importants à travers des vignettes, car c’est sur ces lieux que je voulais mettre l’attention. Les vignettes rondes rouges représentent ces endroits où les flux sont nombreux et représentent ainsi une certaine densité humaine.

En opposition, les rectangles verts montrent des espaces où les flux automobiles sont présents et où les aménagements piétons sont manquants. Les P représentent les parkings qui représentent l’aménagement automobile le plus important sur le campus. Enfin, les passages gris sont les passages piétons que nous avons utilisés.

Retour sur le protocole

En somme, même si les parkings et la mise en avant des principaux bâtiments, ma carte manque d’indications sur les aspects sensibles. Elle se base sur des observations découlant de mon ressenti, soit, mais il ne s’agit pas là de l’essence de la carte. Ainsi, si je devais refaire cette carte, je privilégierais deux aspects.

° Trouver un dégradé qui serait en mesure de mieux retranscrire la conflictualité que j’ai ressentis entre usage piéton et usage automobile.

° Faire une observation statique afin de mieux comprendre les conflits d’usages, notamment sur certains axes que me paraissent dangereux afin de mieux comprendre leurs fonctionnements, ce qui me permettrait de mieux répondre à l’objectif que j’ai donné à ma carte. 

EXERCICE CARTOGRAPHIQUE SUR UN ITINÉRAIRE À VÉLO_L.L.

Voici, la carte que j’ai réalisé, supposément sans fond de carte, mais malheureusement, j’ai finis par m’inspirer de la carte sur google map malgré les consignes.

Pour réaliser cette carte, j’ai d’abord pris des notes sur une archive de carte sur un document papier.J’ai privilégié les informations qui m’ont le plus marqué. En plus particulier, j’ai marqué les descriptions sur l’activité du lieu et les dysfonctionnements que je pouvais entendre. Par exemple, des moments qui me semblaient dangereux. J’ai aussi à prendre en compte les directions pour essayer de comprendre le parcours, mais j’étais tout de même relativement perdu par rapport à l’espace qui était pratiqué.Bien évidemment, il y a certaines informations que je n’ai pas pu retenir et c’est pourquoi, j’ai voulu me concentrer sur la réalité géographique du lieu et ce que j’avais ressentis du podcast. Sur une longue ligne, j’ai ainsi commencé à marquer ce qui allait constituer ma future carte et la chronologie des événements, en me concentrant particulièrement sur les sons entendus et les commentaires.

Mon objectif était de mettre en avant les différentes problématiques rencontrées par les cyclistes et d’ainsi établir une échelle de danger qui puisse être réutilisable.

Si la première partie vient de mon imagination et de ma compréhension, quand j’ai compris qu’il s’agissait de Champs-sur-Marne, par frustration, mais aussi, car ça me paraissait plus logique, j’ai préféré me servir de la carte bien que cela ait été proscrit. Dans ma démarche où je voulais justement que ma carte puisse permettre d’identifier des aménagements et des situations dangereux, j’avais personnellement du mal à imaginer sans une réalité physique tangible, ma carte ne puisse réellement aider ou avoir une utilité. Pourtant, le fait d’avoir fait ça brise un peu la cohérence de méthodologie de ma carte.Il s’agit là d’un de mes biais. Le fait de m’inspirer de la carte réelle m’a aussi permis de commencer plus rapidement ma carte. J’ai construit ma carte à l’aide mon crayon de papier, ma règle et un code couleur auquel j’aurais du plus réfléchir. J’ai voulu mettre en avant le ressenti et les commentaires qui avaient notamment établi au mot prêt, pour être le plus proche de la réalité.J’ai fini par compléter ma légende à la fin, une fois mon tracé déjà réalisé.

Voici ma seconde carte réalisée.

De mon erreur de compréhension des consignes, j’ai donc du réaliser l’étape inverse. En dépit de ma connaissance de la carte. J’ai dû imaginer une carte qui ne retranscrive pas de façon purement géographique la réalité du lieu, tout en gardant le même message que ma dernière carte sensible. Je me suis donc inspiré de ma première carte réalisée et des ressentis que j’avais écrit auparavant pour réaliser cette dernière.

Assez étrangement, j’ai pris beaucoup plus de plaisir de réaliser cette carte, le fait d’oublier la réalité géographique m’a permis de me concentrer sur la compréhension de ma carte et à axer le côté hiérarchique et schématique de cette dernière à travers une droite linéaire horizontale, ce qui m’a permis de la réaliser beaucoup plus vite.Assez étrangement, j’ai pris beaucoup plus de plaisir de réaliser cette carte, le fait d’oublier la réalité géographique m’a permis de me concentrer sur la compréhension de ma carte et à axer le côté hiérarchique et schématique de cette dernière à travers une droite linéaire horizontale, ce qui m’a permis de la réaliser beaucoup plus vite.

Grâce à la connaissance des lieux, j’ai en profité pour schématiser les différents paysages/environnements croisés et de facto comprendre comment les problématiques rencontrées découlent de ces différents endroits et de leurs aménagements. À l’aide du dessin, j’ai aussi voulu mieux représenter les différents espaces rencontrés. J’ai repris la notion de parcours en catégorisant les différentes étapes rencontrées en fonction des mouvements et des aménagements.

Questions sur l’article relatif à Chandigarh – Alexandra Ramond

  • Comment les élèves montrent leur appartenance et leur attachement à leur ville dans le dessin ?
  • Comment montrent-ils ses aspects répulsifs ?
  • Quelles forment et couleurs sont privilégiées dans les deux cas ?
  • Quel(s) autre(s) medium pourraient être utilisés par les enfants pour représenter leur ville ?
  • Quels sont les objets de leur ville qui ont un écho privilégié et restent dans le futur imaginaire ?
  • Quels sont les objets qui a l’inverse disparaissent de leurs représentations ?
  • En quoi les dessins d’enfants d’autres écoles moins favorisées pourraient être différents ?

Questions relatives à l’article sur Chandigarh

  • Les enfants ne sont-ils pas orientés par leurs proches pour représenter de cette manière leur ville idéale ? (école très réputée, jeunes, peut-être encore difficile de se forger leur propre avis)
  • Choisir une ville comme Chandigarh, c’est-à-dire l’archétype de la ville fonctionnaliste, progressiste, n’est-ce pas choisir la facilité ? Les cartes des enfants n’étaient-elles pas attendues, aux vues du cas assez extrême que représente Chandigarh en termes d’aménagement ?

Le bien-être thermique sur le campus Descartes – Carte collective EUP

Recherche documentaire :

Nous avons fait de la recherche documentaire pour déterminer les points de vigilance à prendre en considération pour notre travail d’expérimentation sur le bien-être thermique sur le campus Descartes. En effet, nous avons appris que le bien-être thermique ne dépendait pas seulement de la sensation de chaleur (îlots de chaleur) mais aussi la pluie, l’humidité, le vent, la fraicheur, l’ombre.

Protocole d’enquête :

Nous avons fait le choix de réaliser une grille d’observation nous permettant de justifier nos hypothèses. L’idée des micro-trottoir nous paraissait assez difficile à réaliser dans la mesure où l’on dispose de peu de temps pour faire prendre connaissance du sujet auprès des enquêté.e.s, car le terme de bien-être thermique peut être relativement complexe. De plus, nous n’avons trouvé personne sur le campus lors de notre itinéraire. Nous avons donc été à la fois enquêteurs et enquêtés.

QuestionsIndicateurs
Y-a-t-il un inconfort lié aux couloirs de vents, à la pluie ?Entre immeubles en allant vers la gareAbris busEspace devant Copernic
Y-a-t-il des îlots de chaleur ?Densité de bâtiments
Quels sont les espaces les plus frais ?Espaces boisésEspaces ombragés

Nous allons mener une enquête par l’observation pour l’hiver. Quant à l’été, nous aurions souhaité effectuer un questionnaire pour émettre des projections, puisque nous ne l’avons pas expérimenté. Le questionnaire aurait servi notamment à vérifier nos hypothèses telles que les îlots de chaleur et l’hygrométrie.

Eté (questionnaire que nous aurions voulu faire)Hiver (observation)
Chaleur (liée aux matériaux)Vents
HygrométrieAménagements (arbres, abris bus)

Questionnaire Eté :

Question 1 :

Pour vous quel est le mois le plus chaud en été ?

  • Juin
  • Juillet
  • Aout

Question 2 :

Comment sentez-vous dans votre quartier en été ?

  • Confortable
  • Inconfortable

Question 3 :

L’ombrage dans votre quartier est-il ?

  • Bon
  • Normal
  • Mauvais
  • Absent

Question 4 :

Estimez-vous qu’il y a suffisamment d’ombre dans votre quartier ?

  • Oui
  • Non

Question 5 :

Avez-vous des espaces verts dans votre quartier ?

  • Oui
  • Non

Si oui, est ce que la verdure est suffisante pour rafraîchir l’air de votre quartier ?

  • Oui
  • Non

Question 6 :

Comment qualifiez-vous globalement le climat extérieur dans votre quartier en été ?

  • Très Froid
  • Froid
  • Neutre
  • Chaud
  • Très chaud

Question 7 :

Comment ressentez-vous les courants d’airs dans votre quartier ?

  • Très élevé
  • Elevé
  • Moyen
  • Léger
  • Calme

Question 8 :

Comment qualifiez-vous l’air ?

  • Très Humide
  • Humide
  • Neutre
  • Sec
  • Trés Sec

Question 9 :

Comment trouvez-vous l’ambiance thermique dans les quartiers denses qui ont des ruelles étroites ?

  • Confortable
  • Inconfortable

Question 10 :

Quelle est votre saison préférée pour passer du temps à l’extérieur dans votre quartier ?

  • Été
  • Hiver
  • Printemps
  • Automne

Question 11 :

Quel moment de la journée en été vous semble le plus confortable thermiquement pour passer du temps en extérieur ?

  • La Matinée
  • Midi
  • L’après Midi
  • Le soir

Question 12 :

Comment jugez-vous l’aération dans votre quartier ?

  • Mal aéré
  • Bien aéré
  • Super aéré

Commentaire de carte :

Nous avons décidé de représenter les zones où nous avions du plus froid au moins froid, du violet au bleu clair, en passant par le bleu marine. Les zones bleues sont les zones les plus agréables dans la mesure où elles sont abritées du vent, où on se sent plus au chaud. De plus, nous avons localisé les lieux où il y avait beaucoup de vent par des bouts de tissus violets représentant des drapeaux. Le vert foncé avec les arbres (alignés ou non) correspondent à des zones arborées, en vert clair sont des prairies. Les zones minérales sont en gris. Les bâtiments avec les flèches sont à trois étages ou plus. Nous avons souhaité montré la densité ou non de bâtiments, associés aux courants d’air et la chaleur.

Il aurait été intéressant de plus analyser notre vitesse de marche selon les endroits. Nous aurions souhaité savoir davantage comment réaliser un protocole d’enquête, avoir plus d’expérience et de connaissances.