A travers cette carte approximative et grossière d’Amman , j’ai voulu représenter le quartier de Jabal Weibdeh en montrant sa localisation au centre de la ville. Cela me semble être un détail important puisqu’il montre son emplacement stratégique et donc son accessibilité.
La légende à droite montre les différents acteurs qui impactent et modifient le quartier de Jabal Weibdeh. On y retrouve les instituts culturels, les cafés/bars et le rassemblement d’artistes. Les dates d’ouvertures des cafés permettent de réduire le sujet à une période restreinte, de 2012 date à laquelle le quartier semble avoir commencé à se modifier jusqu’à aujourd’hui.
Cela m’a permis de me rendre compte que ma recherche ne s’attache pas à simplement étudier Amman comme une éventuelle “nouvelle centralité culturelle” au sein du Moyen-Orient mais plutôt à étudier le quartier gentrifié depuis une dizaine d’années de Weibdeh au sein d’Amman. Jeu d’échelle. Repenser le sujet. L’inscription de l’art à Weibdeh. Cela a soulevé plusieurs questions que j’ai noté à gauche du schéma.
Comment le quartier a t-il évolué ces dix dernières années? Quels sont les impacts sur les riverains et y a t-il un changement dans leur mode de vie? Quels sont les apports pour les artistes? Comment se passe la cohabitation entre artistes et riverains? Quels sont les gains et les pertes engendrés pour l’un et l’autre?
Cela m’a également permis de mieux saisir la portée de la cartographie sensible et les différents outils que nous avons à disposition pour traiter nos sujets d’une manière plus sensible, autre que l’écriture grâce à la représentation, la spatialisation, la topologie, la topographie, les nuages de mots etc.
Et cela m’a donc poussé à me questionner sur les différents moyens de cartographier mon sujet, à savoir comment représenter les points ci dessous : Echelles, mouvements, temporalités, transformations, évolutions.