Carte 1 : Audio sur le déplacement à vélo et Carte 2 : Utilisation d’un “repère cartographique” – Ma.A.

https://poly.cam/capture/be8d2319-30c8-4139-9b4f-40fff4a40a77

Réalisé dans le cadre du second cours de cartographie sensible de l’EUP, ces deux cartes superposées font suite à l’écoute d’un audio réalisé par une cycliste en mouvement décrivant son trajet.

J’ai écouté l’audio tout au long de mon travail, sans préalablement prendre de notes ou faire de brouillon. La première carte (en relief) représente de manière linéaire le vécu de ce cycliste. Pour moi, créer un “fossé” dans le quel roule la cycliste permet de montrer l’importance de cette piste cyclable et l’importance moindre, plus éloigné, plus annexe de l’environnement. A gauche (dans le sens de la marche), les représentations avaient pour ambitions de décrire le vocabulaire “d’initié” employé par la cycliste, ses descriptions de la ville, ses choix d’objets décrits. A droite, un autre niveau d’information est mobilisé : l’information informelle. A droite sont plus représentées les émotions, les bruits…

La seconde carte fait suite à la découverte d’une carte classique représentant le terrain décrit.. La contrainte de réaliser une autre carte à partir de ces nouvelles informations m’a au contraire fait perdre les repères imaginés car je n’avais pas visualisé le trajet auparavant. Je ne me suis pas sentie en capacité de retracer ce trajet et donc de réaliser une carte à l’échelle. En revanche ce que j’ai retiré de cette carte ce sont les normes cartographiques que j’ai souhaité mettre au service de ma première carte sensible. J’ai donc transformé l’exercice afin de valoriser mon autre carte en coloriant une feuille en gris (couleur sobre et ennuyante) et en y ajoutant des normes cartographiques (orientation, échelle, source…). Je l’ai ensuite mise en dessous de la première pour montrer un contraste et une moindre importance par rapport au sensible et à l’imaginaire.

J’ai pris plaisir à réaliser ces deux niveaux de cartes. J’ai du adapter mon imaginaire à mes compétences graphiques. Au niveau de l’interprétation sans explication je pense que la carte que j’ai produite est peu transposable à une lecture géographique de l’espace. Elle raconte plus l’histoire qu’a vécu la cycliste.

Cet exercice m’a permis d’élargir ma vision de la cartographie sensible et de l’expérimenter. J’imagine désormais de nouvelles manières de créer ou de faire coopérer un public sur des sujets très variés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *